Par Julian Wash
Aujourd’hui, je voudrais vous sensibiliser à un aspect de la condition humaine qui se négocie dans l’incertitude et se console dans le déni. De temps en temps, nous devons faire face à une vérité désagréable que nous aimerions voir disparaître. Parfois, la vérité peut être très choquante et nous nous trouvons mal préparés à y faire face. C’est alors que le déni vient à la rescousse – et ce qui ne peut être nié peut toujours être justifié.
Nous tenons peut-être pour acquis notre don d’expression et notre capacité d’interface/ à communiquer dans un monde aussi complexe. C’est une chose merveilleuse. Notre curiosité et notre goût de l’aventure ne sont tempérés que par la peur de la mort. Nous nous imaginons comme des êtres intrépides prêts à braver tous les obstacles et à affronter la grande inconnue. Quoi qu’il en soit, il y a des limites. Il y a des endroits où même les plus courageux n’oseront pas s’aventurer.
Dans les paragraphes suivants, j’ai l’intention de lutter sur une paire de chaussures Salvatore Ferragamo qui sont beaucoup trop serrées. Vous voyez, ils sont élégants, chers et donnent une bonne impression. L’ampoule qui se forme sur mon gros orteil n’a pas d’importance. Je n’ai qu’à me convaincre que c’est moi et non la chaussure qui est le problème. Comme d’habitude, je vais faire belle impression et c’est parti pour la fête où je vais.
LE BONHEUR EST DANS L’IGNORANCE
Alors que nous naviguons éclairés par notre conscience/connaissance, nous nous trouvons sur un isthme étroit juste au-dessus des eaux tumultueuses du doute et de la confusion. Si nous tombons dans ces marées tumultueuses, nous risquons de succomber à leurs courants froids et incessants. Mais il y a des moments où nous préférons sauter plutôt que d’affronter une réalité effrayante qui nous fait face. Lorsque la vérité est plus effrayante que le mensonge qui la dissimule, le déni peut devenir un lieu de refuge bienvenu.
Nous sommes conscients que fuir ne résoudra rien. Ce qu’il fera, c’est fournir une occasion d’éviter quelque chose que nous ne voulons vraiment pas affronter. Nous plongeons donc dans l’abîme tourbillonnant et rejetons le problème comme étant sans issue et irrésoluble. Nous nous sommes échoués quelque part en aval, accrochés aux bords glissants de la fuite. Heureux de voir tout cela derrière nous, nous faisons le vœu de ne plus jamais passer par là. Et pourtant, le souvenir persiste.
Fuir la vérité n’est pas tant une fonction de l’ignorance ou de l’intelligence qu’un conditionnement et une programmation. Pouvoir se convaincre qu’une vérité pertinente n’est ni intéressante ni importante est un exploit digne de mention. Nous avons tous reçu une formation complète sur la façon de le faire. On nous a dit à maintes reprises dans notre vie comment penser et quoi croire et il devient donc quelque peu naturel de nous imposer ces mêmes édits. Si quelque chose semble trop dangereux à manipuler, nous l’étiquetons simplement comme tel et l’évitons à tout prix.
Beaucoup d’entre nous préféreraient admettre que la « chaussure » convient parfaitement si elle rend tout le reste beaucoup plus facile. Alors, nous nous débarrassons des choses indésirables et continuons à prétendre une fois de plus que nous sommes une âme intrépide. Si quelque chose ne correspond pas à nos sensibilités et à nos attentes raisonnables, nous le rejetons rapidement. Pour ceux qui décident d’accepter une vérité difficile, ils sont déchirés par la décision et courent le risque de changer leur façon de voir le monde. Pour certains, cela peut créer un changement de paradigme ou un réveil. Ils pourraient commencer à remettre en question tout ce qu’ils considéraient comme vrai. Tout serait alors mis en doute et soumis à un examen minutieux. Combien de personnes sont vraiment prêtes à bouleverser à ce point leur vie pour faire face à une triste verité ?
J’ai trouvé que ce nombre était peu élevé. La plupart préfèrent accepter le statu quo et ne pas faire de vagues dans leur monde. Il y a des raisons logiques à cela et je serais mis au défi de contester un tel état d’esprit. Mais la vérité a une façon de s’ancrer profondément en nous, même lorsqu’elle n’y est pas invitée. Que cela nous plaise ou non, la vérité est la vérité.
La naïveté et l’ignorance peuvent avoir une qualité bienheureuse. Mais elles ne représentent pas qui nous sommes et ce que nous sommes. Si nous sommes en effet les âmes intrépides que nous nous imaginons être, alors il n’y a rien que nous ne puissions faire. Nous avons des esprits puissants et une volonté encore plus grande, nous sommes donc très bien équipés pour traiter les questions les plus difficiles. Vivre dans le déni ou la justification de notre peur n’offre aucun remède ultime. Nous sautons simplement dans ces eaux troubles de la fuite où nous trouvons d’autres « nageurs » qui luttent aussi pour se maintenir à flot.
Rupture et chagrin d’amour
Personne ne veut faire face à une rupture. Nulle part ailleurs cela n’est mieux illustré que dans une relation instable/toxique. Si, par exemple, l’un soupçonne l’autre d’être infidèle, il y a un certain nombre de voies qu’il peut choisir de prendre. Le déni est certainement l’une d’entre elles. Il est beaucoup plus facile de se convaincre soi-même qu’il n’y a pas de problème, même lorsque des preuves convaincantes suggèrent le contraire. Au lieu d’approfondir la question, certains choisiront de continuer comme s’il n’y avait pas de problème du tout.
En fin de compte, cela ne sert personne. Quand deux personnes sont amoureuses, un lien intuitif/une connexion se crée. Si le lien est rompu, il en va de même pour la relation. Aussi douloureux que cela puisse être, c’est aussi l’occasion de se redécouvrir soi-même, d’avancer et de grandir à partir de cette expérience. En niant que le lien est rompu, on est condamné à vivre une vie de médiocrité, d’amour éphémère et de fausses promesses. Mais ces chaussures ne sont-elles pas superbes ?
Parfois, nous nous sentons intimement liés à une institution ou à une croyance. Si nous aimons, par exemple, notre pays ou notre religion, il est probable que nous n’en verrons que les bonnes choses. Nous ne voulons pas savoir pour le côté obscur. Ce n’est pas important. Encore de la tarte aux pommes et de la crème glacée, s’il vous plaît. Ah, quelle belle vie. Si et quand on leur présente une vérité dérangeante, beaucoup la rejetteront tout simplement. Le mensonge qu’ils croient est plus attirant que la vérité qu’on leur a servie. Au cours d’une conversation, ils peuvent dire des paroles en l’air et feindre un quelconque intérêt, mais au bout du compte, ils se soucient moins de cette vérité que vous apportez. Pour eux, c’est de l’eau qui a coulé sous les ponts (histoire ancienne) – la même eau dans laquelle ils nagent.
Cela peut être déchirant quand on se rend compte que l’institution en laquelle ils croient si ardemment n’est pas ce qu’ils croyaient. Alors que nous approchons de l’anniversaire des événements tragiques du 11 septembre 2001, notre sensibilité et nos connaissances intuitives sont de nouveau mises à l’épreuve. Il y a beaucoup de « vérités » que les gens ont rejetées parce qu’elles défient tout ce à quoi ils s’accrochent. Oui, et ainsi une vie de médiocrité et d’illusion est choisie au-dessus de la réalité. Encore de la tarte aux pommes, s’il vous plaît.
Échecs et stratégie
Il fut un temps où j’étais un très bon joueur d’échecs. Je ne veux pas me vanter, mais j’étais rarement battu. Mais c’était il y a un certain temps et la plupart des joueurs confirmés me feraient sûrement ravaler mes mots . Cela dit, je connais les règles du jeu et je sais comment jouer pour gagner.
Les échecs sont un jeu de stratégie. Un joueur expert utilise de nombreuses tactiques allant de la logique et de la déduction à la tromperie. L’un de mes meilleurs coups avec des joueurs moins expérimentés a été de leur faire croire que je ne savais pas ce que je faisais. J’avais l’habitude de l’appeler ma manœuvre « Colombo » d’après l’émission policière des années 70. La tromperie est un aspect intéressant du jeu en effet. Parfois, je renonçais à ma reine comme ruse. Seul un idiot perdrait sa reine tôt dans la partie. Mais tu dois renoncer à quelque chose de vraiment bien pour que la ruse fonctionne.
Les pouvoirs qui (veulent être) sont des maîtres joueurs d’échecs. Je suis à la fois humilié et consterné par leurs méthodes. Je joue un jeu agressif, mais tout ce à quoi je peux penser est de frapper le « roi » de mon adversaire sur sa petite case maçonnique. Les joueurs expérimentés sont patients et réfléchiront longuement et intensément entre chaque mouvement. Ils font rarement des erreurs. Chaque mouvement a un but et un sens. Parfois, ils sacrifient eux aussi une figure importante de l’échiquier pour faire avancer leur plan.
Quand je réfléchis aux événements du 11 septembre, je vois beaucoup de jeux d’échecs. C’était un jeu soigneusement orchestré en effet. Et bien que je ne sois pas prêt à pointer du doigt un groupe ou une organisation en particulier, je suis conscient des pièces « sacrificielles » qui ont été mises en jeu. Ce n’étaient pas des reines ou des chevaliers, des pions ou des tours, mais des gratte-ciel. Un joueur d’échecs ne peut pas en tromper un autre. Que ce soit sur un plateau ou dans la vie réelle, je connais ces mouvements à des kilomètres à la ronde. Mais tous les pions ne sont pas tombés comme ils le devaient. Quelque chose a clairement mal tourné. Il y avait une pièce qui se tenait seule et qui a dû être retirée de l’échiquier d’une façon très impertinente, inexplicable et autodestructrice. C’est l’équivalent de renverser le plateau et les pièces du jeu comme un enfant frustré pourrait le faire. Ah oui, le cinglant maître du jeu a cligné des yeux car il n’y avait pas d’avion (ou autre chose) pour couvrir la ruse de l’effondrement du bâtiment Sept.
Pensée finale
Qui d’entre nous ne s’est pas réveillé à cet appel ? Je demande et je me demande. De quoi d’autre a-t-on besoin ? Elle est tombée devant nous pour que tous la voient, la témoignent et la comprennent. Quarante-sept étages de construction exceptionnelle, en métal et en béton, ont cédé à un simple incendie, dit-on. Quatre-vingt-une colonnes verticales, quarante-sept étages de perfection à ossature d’acier se sont écroulés en moins de 6,5 secondes. Parfaitement normal, bien sûr, en supposant que les lois de la physique et de la raison ne s’appliquent pas. Le bâtiment 7 du World Trade Center devrait résonner au cœur de chacun d’entre nous. Si ce n’est pas le cas, c’est peut-être que le mensonge a pris le dessus sur nous. Les somnambules préfèrent sauter dans l’eau trouble plutôt que d’affronter une vérité de cette ampleur. Je leur offrirais une ligne de sécurité si je le pouvais, mais il semble qu’ils préféreraient s’éloigner dans leur mer de médiocrité et d’indifférence. Et il en est ainsi – et qu’il en soit ainsi.
Je ne peux pas vivre dans ce monde de faux-fuyants. Comme tant d’autres, j’ai trouvé la vérité et j’ai trouvé que la vérité a effectivement cette qualité magique de nous libérer. Angoisser devant une réalité amère semble donc un petit prix à payer en fin de compte. En ramassant les morceaux du bâtiment 7, je m’arrête pour réfléchir sur le sens de tout cela. Vous voyez, ce bâtiment parlait d’une façon difficile à décrire. J’aime ce qu’il représentait, non pas parce qu’il n’était qu’un bâtiment, mais parce qu’il a réveillé tant d’entre nous dans le grondement tonitruant de sa chute .
Et pourtant, il y a ceux d’une intelligence admirable qui ne peuvent toujours pas voir ou ne veulent pas voir. Leur paradigme ne le permet tout simplement pas. Mais dans quel but cela m’affecte-t-il ? Car c »est le cas. Il ne s’agit pas simplement d’une bataille enracinée dans la science et la logique, mais plutôt dans le cœur, l’esprit et la conscience de l’humanité. Ceux qui ne « voient pas » et/ou ne « veulent pas voir » semblent se dérober à leur devoir d’Humain éclairé. Sauter hors du sentier et nager au-delà de ce spectacle grandiose de vérité résonnante me semble inexcusable et inacceptable. Où en sommes-nous en tant que race/civilisation quand nous rejetons un tel appel au réveil ? Oublions-nous simplement comment ce bâtiment est tombé devant nous ?
J’ai décidé d’enlever ces chaussures parce que la douleur devenait ridicule. On dirait que j’ai lancé une mode. Tout le monde dans cette affaire a maintenant perdu ses chaussures et se réjouit de l’expérience de l’ancrage. Ils me disent qu’ils « se sentent libres » et bien sûr, c’est exactement ce que j’aime entendre. Et maintenant, je dois me demander si la liberté est suffisante ?
Jusqu’à la prochaine fois…
À propos de l’auteur
Il y a une certaine obscurité qui suit Julian Wash. Après tout, n’importe quel écrivain qui commence par « Dear Humans » ( Chers Humains )peut être un peu difficile à décourager. Nous sentons qu’il est bienveillant, un peu fou et nous pensons qu’il est plutôt agréable à lire. Courriel : [email protected]
Source : https://www.wakingtimes.com
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