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Format Classique
Il est une erreur qui est commise chaque jour, plusieurs fois par jour, par la grande majorité des Hommes. Cette erreur jugule nos relations à l’autre et à chaque instant nous avons à faire aux conséquences de ces erreurs. Ces erreurs comprennent celles générées par des personnes ne faisant pas partie de notre entourage proche, car les effets durant de quelques instants à plusieurs générations, ils se répercutent dans l’ensemble des actions menées par chacun.
Les problèmes d’interaction et frictions comportementales découlent de ce problème, d’autant plus lorsque le tiers avec lequel l’interaction est rendue délicate partage les mêmes objectifs que vous.
Quelle est cette erreur ?
Cette erreur consiste à prendre une décision relativement au comportement de l’autre SANS MÊME CHERCHER à comprendre pourquoi est-ce qu’il a agi ainsi.
Prenons un exemple : arrive dans ma vie l’information qu’une personne donnée a effectué telle action avec laquelle je ne suis pas d’accord. Je ne sais pas pourquoi elle a agi comme ça et je ne dispose d’aucune autre information que le fait accompli. Je peux éventuellement supposer une cause et un contexte. Et cela s’arrête là. Pourtant, je vais tout de même choisir d’interpréter cette situation selon mes propres critères. Je vais également choisir d’agir vis-à-vis de cette personne selon cette interprétation. Une fois mon choix pris, en vertu du principe de cohérence, je vais garder mes positions et ne pas chercher à comprendre les tenants et les aboutissants de l’action qui a été réalisée. Les jours passent et les conséquences de mon choix (j’ai choisi que mon interprétation est en fait la réalité) se propagent aux autres, qui doivent alors agir par rapport à la situation que j’ai générée.
Comment éviter cela ?
Un individu peut aisément sortir de ce piège-réflexe à l’aide de la connaissance de deux informations :
- Sa tendance à la réaction. Réagir s’oppose à agir. Réagir implique un manque de conscience durant lequel les pensées et actes de la personne vont être générés de manière automatique, sans nécessiter aucune intervention consciente de l’individu. A titre d’exemple, un programme informatique réagit à une commande. Agir, a contrario, implique être conscient et émettre des pensées/effectuer des actes selon sa volonté et les fruits de sa réflexion.
=> En connaissant sa tendance à la réaction, l’individu de bonne volonté sera à-même de compenser sa réactivité en se relaxant, en respirant profondément et en se centrant. En atteignant un état neutre, il pourra étudier la situation en pleine possession de ses moyens et de son libre-arbitre.
- Sa tendance à la fainéantise intellectuelle. Les chercheurs dans le domaine des mécanismes psychologiques inhérents au comportement social de l’individu affirment que la fainéantise intellectuelle joue un rôle important dans notre rapport à l’autre. Plus précisément, l’individu a tendance à faire le plus rapidement possible un choix qui restreindra tous les autres choix comportementaux possibles. Dit de manière différente : il est plus simple de faire un choix qui dictera le comportement à suivre par la suite, que de se confronter à la réflexion et à la recherche d’informations.
=> Afin de contrer cette seconde tendance, il est tout d’abord utile d’en être conscient. Cette fainéantise peut être très avantageusement contrée par l’amélioration de sa qualité de vie et l’accès aux besoins primaires : veiller à avoir suffisamment d’heure de sommeil par nuit, pour ne citer qu’un exemple – vital de surcroît. Effectivement, toute chose est davantage éprouvante lorsque l’on réduit son accès aux besoins vitaux. La fainéantise intellectuelle peut alors être interprétée comme une saturation due à l’excès de fatigue – fatigue engendrée par l’impossibilité d’accéder à la satisfaction des besoins vitaux.
Bien conscient de ces deux mécanismes, il est alors possible de se rappeler que si l’autre agit d’une manière donnée c’est bien parce qu’il y a des raisons. Ces raisons expliquent son comportement et si ces raisons restent inconnues alors le comportement de l’autre n’est pas explicable. Il n’y a pas à aller chercher plus loin : à ce point de non-connaissance de la situation, agir de la même manière que si la situation était connue ne fait aucun sens. Et pourtant, nous étions très nombreux à réaliser cette erreur au quotidien. Maintenant nous savons. Nous savons que seul l’autre peut réellement nous éclairer quant à ses agissements et qu’il nous faut passer par lui – que nous ne pouvons pas nous passer de lui – si nous souhaitons prendre une décision juste et responsable.
Mais, et si l’autre est complètement en tort ?
Quand bien même la personne serait en tort, il est plus avisé de condamner des actions plutôt que la personne. Ainsi, la personne en question peut facilement changer de comportement puisque le fardeau de son erreur repose sur une mauvaise prise de décision. L’ego de la personne qui a pris une mauvaise décision incitera cette personne à se corriger. Dans l’autre cas – le cas où la personne a été condamnée – il lui sera bien moins facile de changer de comportement. L’affaire la moins conséquente devient alors une affaire personnelle entre les deux parties, faisant ainsi rentrer le type d’ego qui produit de la friction dans les relations. L’une des parties attaque, l’autre se défend. Si celle qui se défend réussit un peu trop bien à se défendre, elle sera perçue comme attaquante et alors celle qui attaquait se sentira attaquée et se mettra à se défendre. Et ainsi de suite.
Comment faire cesser une situation où l’on a agi au détriment de l’autre ?
Cela est aussi simple que la combinaison de deux éléments :
-Elément Un : pratiquer un pardon sincère, en se rappelant que ô grand jamais nous ne souhaiterions commettre l’erreur de penser que nous valons mieux qu’un autre.
-Elément Deux : se rappeler que l’agressivité et les ressentiments sont les fruits qui témoignent de la souffrance intérieure de la personne.
Alors, tout un chacun pourra revenir sur ses choix en cristallisant cette volonté dans le plan physique par la parole : « Ecoute, j’ai choisi d’interpréter la situation sans même chercher à savoir pourquoi est-ce que tu avais agi de la sorte. Ce, au détriment de la vérité et tous les choix que j’ai fait par la suite sont des conséquences de mon choix initial. Je n’avais pas envie de reconnaître que je ne m’étais pas remis en cause et j’ai préféré continuer plutôt que de regarder la vérité en face. Je veux changer le cours des événements, je ne souhaite pas rester bloquer plus longtemps dans cette situation. S’il-te-plaît pardonne moi, je suis désolé »
Paix et Amour à chaque personne qui lit ces mots
Jules Gren
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Format Rapide de lecture
Il est une erreur qui est commise chaque jour, plusieurs fois par jour, par la grande majorité des Hommes. Cette erreur consiste à prendre une décision relativement au comportement de l’autre SANS MÊME CHERCHER à comprendre pourquoi est-ce qu’il a agi ainsi. C’est-à-dire en faisant le choix de prendre comme réalité, l’interprétation des faits accomplis. L’individu de bonne volonté doit chercher à compenser sa tendance à réagir de manière automatique en se relaxant, en respirant profondément et en se centrant. En atteignant un état neutre, il pourra étudier la situation en pleine possession de ses moyens et de son libre-arbitre. Il doit également être conscient qu’il peut être soumis à de la fainéantise intellectuelle dont il peut s’affranchir en se garantissant l’accès à de meilleures conditions de vie/à l’accès à la satisfaction des besoins vitaux.
L’autre est le seul habilité à nous expliquer les causes de ses agissements. S’il se trouve dans l’erreur, nous tirerons davantage à accuser ses actions plutôt que lui-même puisqu’en cela nous lui laissons la possibilité d’évoluer. Nous pouvons mettre fin à une situation de mésentente liée à cette problématique de communication de manière aisée : il suffit de désamorcer la situation en détaillant de manière explicite à l’oral les mécanismes de la situation et les responsabilités sous-jacentes de l’individu qui a extrapolé sur les faits. Enfin, il faut pratiquer un pardon sincère et se rappeler que l’agressivité et les ressentiments sont les fruits qui témoignent de la souffrance intérieure de la personne.
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