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Alors que la plupart d’entre nous ne pourraient pas faire de mal à une autre créature vivante, beaucoup de gens n’hésitent pas à manger de la viande. L’origine de leur nourriture et la destruction des habitats des animaux pour soutenir les modes de vie modernes ne traversent jamais leur esprit. Même si ils voudraient croire que les animaux n’ont pas de sentiments et ne sont pas affectés par la façon dont nous les traitons, la science montre qu’ils éprouvent des émotions et ont des personnalités distinctes comme les humains.
Il n’est pas surprenant que les chevaux soient très émotifs compte tenu de leur nature sociale. N’importe quel propriétaire de cheval vous dira que le cheval a des sentiments mais cela va beaucoup plus loin.
Les chercheurs ont découvert que l’un des facteurs qui a le plus d’influence sur les émotions des chevaux est la façon dont ils sont logés. Les chevaux qui étaient gardés à l’extérieur dans les champs avaient moins tendance à avoir peur des nouveaux objets que ceux qui étaient gardés individuellement dans des boxes. Ils ont découvert que les animaux sont capables d’éprouver de l’anxiété et de la peur.
On a aussi montré que les vaches éprouvent un large éventail d’émotions. En particulier, elles expriment la peur et l’anxiété. C’est quelque chose qui peut être mesuré par la quantité de blanc dans leurs yeux. Leurs oreilles fournissent également des indices de leur état émotionnel : les oreilles détendues indiquent qu’elles se sentent bien.
Lorsqu’elles sont stressées – par exemple, après avoir été marquées – les vaches ne sont pas aussi douées pour juger les stimuli ambigus. Il va sans dire que les vaches souffrent beaucoup lorsqu’elles sont élevées dans des fermes bovines inhumaines. Elles peuvent également connaître une contagion émotionnelle. Une étude montre que l’hormone de stress cortisol est produite et qu’elles mangent moins lorsqu’elles sont stressées. Par exemple, lorsqu’elles voient et entendent leurs compagnons se faire abattre ou qu’elles sont séparées des membres de leur famille.
Les chèvres semblent se classer loin derrière les chevaux dans l’esprit de beaucoup de gens en ce qui concerne l’échelle de la sensibilité animale. Cependant, les scientifiques ont découvert que les chèvres peuvent devenir émotionnellement excitées lorsqu’elles sont confrontées à certaines situations de test et leurs réactions peuvent être positives ou négatives. Par exemple, les chèvres font des appels différents lorsqu’elles sont frustrées ou isolées des autres membres de leur troupeau.
Les poissons ne sont certainement pas les premiers animaux qui viennent à l’esprit quand on pense aux émotions mais ils montrent en effet des personnalités diverses. En fait, leur type de personnalité peut avoir une incidence sur leurs chances d’attraper certains parasites ou même sur leur capacité à franchir les barrières des cours d’eau lors de leur migration.
Le fait est que les animaux de tous types sont capables de ressentir la douleur et la peur. Lorsqu’ils sont logés dans de minuscules quartiers et forcés de mener une vie misérable dans leurs limites, cela les affecte. Lorsqu’ils sont transportés pour être abattus, ils éprouvent de la peur. Lorsque 20 000 poules en liberté ont le bec coupé et sont entassées dans un minuscule poulailler tellement dense qu’elles ne peuvent pas voir le sol ou trouver la minuscule sortie qui leur a valu la désignation de ferme en liberté, elles en souffrent.
L’ignorance est le bonheur ?
C’est une vilaine vérité que beaucoup de gens ne veulent pas admettre. Après tout, ce hamburger a vraiment bon goût et personne n’aime quand le prix du poulet ou de l’oeuf monte en flèche. Il est tellement plus facile d’imaginer que les animaux que nous mangeons sont des objets inanimés et que nos actions ne les affectent pas.
Nous ne voulons pas penser que le poisson dans notre assiette ressemble à Dory, le doux poisson fictif qui manque à ses parents dans le film « Trouver Nemo » – mais les poissons ont des sentiments. Nous ne voulons pas imaginer que le rôti de porc que nous allons découper a quelque chose en commun avec Wilbur, le cochon émotionnel du livre Charlotte’s Web, et pourtant, les cochons éprouvent des émotions.
Les animaux que nous mangeons ont plus de qualités humaines que certains d’entre nous le pensent et ils méritent un bien meilleur traitement que ce qu’ils subissent aujourd’hui. Suivez d’autres nouvelles sur la conscience à Awakening.news.
Les sources incluent :
Traduction PFC Francophone.
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