Aux États-Unis, en 2017, selon les données gouvernementales, huit événements ont eu lieu sur le sol américain, classés comme des actes de terrorisme. Le bilan cumulé des huit actes terroristes commis en 2017 est de 12 morts. Douze personnes ont été tuées sur le sol américain par d’autres personnes tentant de faire une déclaration politique par le biais d’un acte de violence et pourtant, on nous dit que la menace terroriste au sein des États-Unis a atteint un sommet historique. Rien n’est plus faux.

Toutefois, il y a un autre chiffre qui est particulièrement inquiétant et qui a trait au nombre de personnes tuées cette année par la police américaine. En date de la publication de cet article, le nombre de personnes tuées par la police en 2017 est de 1 184. C’est près de 100 fois plus que le nombre de personnes tuées par des terroristes aux États-Unis cette année, et pourtant le gouvernement et les médias en général restent totalement silencieux sur cette épidémie violente.

Bien que les fusillades au Nevada et au Texas aient été horribles et certaines des plus meurtrières survenues sur le sol américain, elles ne sont techniquement pas considérées comme du terrorisme car elles n’ont pas été perpétrées au nom d’une idéologie politique. Même si l’on inclut les morts causés par ces fusillades de masse, la police a quand même tué beaucoup plus de personnes que toutes les fusillades de masse de 2017.

Nos télévisions et nos politiciens nous rappellent constamment cette menace terroriste essentiellement inexistante tout en ignorant la menace très réelle des forces de l’ordre. Les victimes des forces de l’ordre sont radiées par la société parce que leur culpabilité est présumée et qu’elles sont donc facilement déshumanisées.

Cependant, aucune de ces 1 184 personnes tuées par la police en 2017 n’a eu l’occasion d’être reconnue coupable. Qui plus est, bon nombre de ces victimes étaient désarmées et innocentes – certaines d’entre elles étaient même des enfants innocents.

Lorsque les supposés protecteurs de nos libertés encore plus supposées sont près de 100 fois plus mortels que les gens dont on nous dit qu’ils « détestent nos libertés », quelque chose ne va certainement pas.

Pourquoi les policiers américains tuent-ils plus de gens que dans n’importe quel autre pays civilisé ? Avons-nous un taux de criminalité plus élevé ?

La réponse est non. Si nous regardons nos voisins de l’autre côté de l’océan au Royaume-Uni, le nombre total de crimes commis pour 1 000 citoyens est de 109,96. C’est trois fois plus que les États-Unis, dont le nombre total de crimes pour 1 000 habitants ne dépasse pas 41,29.

Cependant, la police anglaise n’a tué que 4 personnes en 2017. Les policiers en Amérique ont tué près de 300 fois plus qu’eux. Si cela ne veut pas dire, « hé nous avons un problème », qu’est-ce que ça veut dire ?

A quelques heures de la fin de l’année 2017, les flics américains ont battu le record de meurtres de l’année dernière et ne montrent aucun signe de ralentissement.

Mais l’Amérique a une population beaucoup plus importante que l’Angleterre et donc ces nombres ne sont pas égaux, n’est-ce pas? Faux.

La Chine, dont la population est 4 fois et demie plus grande que celle des États-Unis, n’a pas enregistré un seul meurtre par les forces de l’ordre en 2017.

En fait, plus de personnes ont été tuées par la police américaine au cours des quatre derniers jours seulement qu’en 2017 en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, en Suisse et en Islande – les quatre combinés.

Si nous regardons le total pour l’année, les policiers américains ont tué plus de personnes en 2017 que les pays susmentionnés n’en ont tué depuis des décennies.

Il est également important de souligner que les citoyens américains n’attaquent pas non plus les policiers, car 2017 a été l’une des années les plus sûres pour les policiers au cours des cinq dernières décennies.

Alors pourquoi la police américaine est-elle plus mortelle que celles du reste du monde ?

Comme le projet Free Thought l’a souligné à maintes reprises, le manque de punitions infligées à la police pour brutalités et meurtres semble encourager ce comportement violent et irresponsable.

Les meurtres par la police restent impunis parce que les enquêtes initiales sont généralement menées par le service de police où l’auteur présumé travaille, parce que les procureurs disposent d’un large pouvoir de confidentialité sur la présentation des accusations et parce que le recours à la force n’est pas soumis aux normes internationales, selon un rapport de Reuters.

Mis à part l’absence de punition, la description du travail de policier a changé radicalement après le début de la guerre de la drogue. La police s’est transformée en armée permanente utilisant les mêmes armes et équipements tactiques qu’on peut trouver sur le champ de bataille dans l’un des nombreux pays occupés par l’armée américaine. Elle engage activement des citoyens autrement totalement innocents et pacifiques dans cette guerre contre la drogue qui fait du peuple l’ennemi.

L’écrasante majorité des cas de brutalités policières découlent de la guerre contre la drogue. Lorsque tant de personnes sont chargées de retrouver et de poursuivre les personnes en possession d’une substance jugée illégale par l’État, les interactions deviennent plus fréquentes et moins cordiales. Si nous y mettons fin, nous sortirons l’État de la vie privée de la plupart des individus. Cela ne servira qu’à réduire l’ampleur du harcèlement policier, ce qui réduira à son tour le nombre de cas de brutalité et de meurtres.

Nous pouvons examiner l’interdiction de l’alcool et la vague de criminalité mafieuse qui s’en est suivie.

Des bandes criminelles se sont formées pour protéger le territoire de vente et les lignes d’approvisionnement. Elles ont ensuite monopolisé le contrôle de la demande constante. Toutes leurs opérations dépendent des arrestations de personnes par la police pour drogues, car cela crée un monopole sur la distribution pour ceux qui sont prêts à enfreindre la loi. Cependant, l’illégalité de la possession et de la consommation de drogues est ce qui maintient les usagers et les trafiquants de faible niveau dans le système judiciaire et à l’extérieur de celui-ci, alimentant le complexe industriel carcéral tout en favorisant l’État policier.

Cette porte tournante de la création et du traitement des criminels favorise également le phénomène connu sous le nom de récidive. La récidive est un concept fondamental de la justice pénale qui montre la tendance de ceux qui sont mis dans le système et la probabilité d’un futur comportement criminel.

La guerre contre la drogue crée des criminels chaque minute de chaque jour. Le système est mis en place de telle sorte qu’il alimente les flammes du crime violent en construisant une usine qui crée des criminels violents. Et lorsque les policiers réagissent à des situations, leur formation leur apprend à traiter tout le monde comme s’ils étaient l’un de ces criminels violents.

Le système le sait aussi.

Lorsque les drogues sont légalisées, la violence des gangs diminue radicalement. Non seulement cela a un effet énorme sur les gangs locaux en Amérique, mais la légalisation des drogues est aussi paralysante pour les violents cartels étrangers de la drogue. C’est la raison pour laquelle la Norvège vient de décriminaliser toutes les drogues.

Tant que les Américains ne s’informeront pas sur la cause de cette violence, les législateurs mal informés et corrompus continueront de se concentrer sur le contrôle des symptômes.

Nous assisterons à davantage de meurtres insensés et de vies innocentes privées d’opportunités en s’empêtrant dans le système. Il est grand temps que nous mettions fin à la guerre de la drogue et que nous rééduquions les policiers pour qu’ils voient le public américain comme un ami, et non comme un ennemi. #End the Drug War

Traduction : Irène

Source: http://thefreethoughtproject.com/police-killings-2017-epidemic-terrorism/?utm_source=getresponse&utm_medium=email&utm_campaign=rssfeednewsletter&utm_content=The+Free+Thought+Project+Newsletter

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