( Note Prepare For Change : vous pouvez consulter cet autre article pour plus d’informations https://fr.prepareforchange.net/2019/10/17/regime-cetogene-fonctionnement-avantages-et-inconvenients/ )
ET Lennerz B, et al « Management of type 1 diabetes with a very low–carbohydrate diet » Pediatrics 2018; DOI: 10.1542/peds.2017-3349
Une diète très pauvre en glucides et riche en graisses pourrait améliorer le contrôle de la glycémie chez les diabétiques de type 1, et diminuer leur risque de complications, d’après une enquête en ligne.
Pourquoi c’est important
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune considérée comme incurable et qui nécessite l’injection d’insuline pour contrôler le taux de sucre sanguin. Avant la découverte de l’insuline, pour allonger la durée de vie des enfants malades, on préconisait des apports très réduits en glucides, une recommandation tombée ensuite dans l’oubli. Aujourd’hui les experts sont plutôt contre la restriction des glucides chez les diabétiques de type 1, notamment les enfants, par peur des hypoglycémies et de possibles troubles de la croissance.
Chez les diabétiques de type 2, les preuves des bénéfices d’une alimentation Low carb High fat (LCHF ou cétogène) commencent en revanche à s’accumuler.
Lire aussi : Diabète de type 1 : un enfant guéri par un régime paléo-cétogène
Début 2018, l’actrice américaine Halle Berry, atteinte de diabète de type 1, révélait suivre un régime cétogène afin de garder ses courbes parfaites et de contrôler sa maladie. Une étude de mai 2018 lui donne raison.
Ce que dit l’étude
Conduite par le Dr Belinda Lennerz et son équipe de l’hôpital pour enfants de Boston, cette étude a analysé l’alimentation et les paramètres métaboliques de 316 personnes souffrant de diabète de type 1 et appartenant à une communauté Facebook formée autour du livre du Dr Richard Bernstein, qui préconise un régime LCHF.
Les scientifiques ont été en mesure de confirmer le diagnostic de diabète, d’avoir accès à différentes mesures métaboliques et au dossier médical de 138 participants, dont 42% d’enfants. Les personnes étudiées rapportaient un apport en glucides de 36 g, soit 5% de leur apport calorique total.
Résultats : leurs taux d’hémoglobine glyquée (qui permet d’évaluer si la glycémie est bien contrôlée) se situaient dans la norme des non malades et au-dessous de la norme en cas de diabète. De plus, les participants nécessitaient des doses d’insuline moins élevées que la moyenne et leurs paramètres cardio-métaboliques étaient bons. Ils n’étaient pas sujets non plus à plus d’hypoglycémies que les autres diabétiques et les enfants suivant ce régime depuis des années ne présentaient aucun problème de croissance. « Leur taux d’hémoglobine glyquée paraissait presque trop bon pour être vrai » souligne le Dr Lennerz. « Il n’avait rien à voir avec ce que l’on constate habituellement chez les diabétiques ».
Belinda Lennerz et ses collègues estiment que des études d’intervention, contrôlées et randomisées, sont maintenant nécessaires pour établir l’efficacité et la sécurité de ce type de diète chez les diabétiques de type 1. « Nous pensons que ces résultats ouvrent la voie à une potentielle nouvelle option thérapeutique » explique le Dr David Ludwig co-auteur de l’étude. « Cependant, comme ce n’est qu’une étude d’observation, elle ne permet pas de justifier un changement de traitement du diabète de type 1 » ajoute-t-il.
Lire aussi : Dr David Ludwig : « Tout le monde devrait suivre une alimentation à index glycémique bas »
En pratique
Il ne faut surtout pas adopter une alimentation LCHF sans supervision médicale quand on souffre de diabète de type 1. Dans cette étude les patients étaient très motivés ce qui explique à la fois leur bonne adhésion à cette alimentation et peut-être leurs bons paramètres métaboliques. Il n’est pas certain que ces résultats soient reproduits dans une catégorie de population plus large.
Par Johanna Hébert
Selon une étude américaine publiée récemment dans le journal Diabetes Therapy, le régime cétogène, qui privilégie les graisse au glucose, serait bénéfique aux diabétiques de type 2. Mais cela, accompagné d’une surveillance quotidienne. Explications.
Plus de gras, moins de sucre. Voici le principe de la diète cétogène. Elle existe depuis près d’un siècle, mais était majoritairement destinée aux enfants épileptiques. Une étude américaine, publiée dans le journal Diabetes Therapy, démontre en quoi ce régime pourrait aussi être bénéfique aux personnes atteintes de diabète de type 2.
La diète cétogène, c’est quoi ?
La règle du régime cétogène est simple. On diminue les glucides, au profit des bonnes graisses. Alors que notre alimentation habituelle doit être composée de 50% de glucides, 35% de graisses et 15% de protéines, avec le régime cétogène, elle est composée d’environ 90% de lipides, 8% de protéines et 2% de glucides. Concrètement, les aliments recommandés sont ceux contenant du gras monoinsaturé, comme l’huile d’olive, les noix, l’avocat. Mais aussi du gras saturé, que l’on retrouve par exemple dans les produits laitiers riches en matière grasse.
Un suivi quotidien, en plus du régime
Pour mener à bien cette étude, 349 personnes diabétiques de type 2 ont participé. Le diabète de type 2 survient chez les adultes et touche principalement les personnes obèses ou en surpoids.
87 d’entre elles ont reçu des soins habituels par leurs diététiciens. Les 262 autres ont suivi un régime cétogène. En parallèle, ils étaient suivis par un médecin à distance, via une application mobile. Ils pouvaient échanger quotidiennement avec lui.
Grâce à cette application mobile, les malades n’étaient pas obligés de se déplacer en cabinet. Ils enregistraient leurs niveaux de glycémie dans l’application. Médecins et patients pouvaient ainsi faire les ajustements nécessaires.
Un frein à la progression du diabète
Un an après le début de l’essai, 83% des patients au régime cétogène suivaient toujours le programme diététique. En moyenne, chaque malade a perdu 12% de son poids au cours de l’année. 94% des patients sous insuline ont diminué le dosage ou arrêté le traitement, et 60% d’entre eux avaient un taux d’hémoglobine A1C (un marqueur de diabète) sous le seuil diabétique.
Enjeu sanitaire
Les chercheurs se félicitent ainsi d’avoir ouvert la voie à un programme qui permet d’inverser et non seulement de gérer, le diabète de type 2. D’autant que le nombre de diabétiques de type 2 ne cesse d’augmenter. En cause, le vieillissement de la population, une alimentation déséquilibrée et un mode de vie sédentaire.
En France, plus de trois millions de personnes sont diabétiques : 90% d’entre elles sont atteintes de diabète de type 2. Pire encore, plus de 500 000 Français seraient diabétiques sans le savoir.
Avis de non-responsabilité : Chez Préparez-Vous au Changement (PFC), nous vous apportons de l’information que vous ne retrouvez pas dans les médias grand public, et qui peut donc sembler controversée. Les opinions, les points de vue, les énoncés et les renseignements que nous présentons ne sont pas nécessairement promus, endossés, adoptés ou acceptés par Préparez-Vous au Changement, son Conseil de Direction, ses membres, ceux qui travaillent avec PFC ou ceux qui lisent son contenu. Cependant, ils sont, espérons-le, provocateurs. Faites preuve de discernement ! Utilisez la pensée logique, votre propre intuition et votre propre connexion avec la Source, l’Esprit et les Lois naturelles pour vous aider à déterminer ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. En partageant l’information et en amorçant le dialogue, notre but est de sensibiliser les gens à des vérités supérieures afin de nous libérer de l’asservissement de la matrice de ce monde matériel.