La génétique est la coqueluche de l’industrie de recherche biomédicale. Pour les maladies allant du cancer aux problèmes de peau, les chercheurs ont activement travaillé depuis des décennies afin d’identifier les conditions sous-jacentes aux causes génétiques . Cependant, les mêmes chercheurs- et les journalistes qui communiquent leurs résultats au public- sont souvent étrangement peu curieux du rôle des toxines environnementales comme déclencheurs de maladies.

Une histoire à propos des troubles du spectre autistique publiée en Octobre 2017 par le site d’infos Vox fournit un exemple de cette perspective de génétique-qui-explique-tout. La correspondante Vox de santé senior Julia Belluz (se décrivant elle même comme une enthousiaste des preuves) a interviewé un petit échantillon de cinq chercheurs sur l’autisme soi- disant d’avant-garde, qui tous sont focalisés sur la génétique de l’autisme. Etant donné le manque de diversité disciplinaire dans l’échantillonnage qu’elle a sélectionné, la conclusion de Belluz que les facteurs génétiques sont les explications les mieux établies et concluantes en ce qui concerne l’autisme ne surprend guère.

Deux des cinq interlocuteurs de Belluz (le généticien Stephan Sanders et la psychiatre Lauren Weiss) sont chercheurs à l’Université de Californie de San Francisco (UCSF), cependant aucun d’eux ne mentionne une étude rigoureuse de population de 192 paires de jumeaux publiée dans Archives of General Psychiatry par le chercheur Neil Risch de l’Institut pour la Génétique Humaine de l’UCSF et ses collègues en 2011. Risch est le directeur de l’Institut pour la Génétique Humaine de l’UCSF. Les résultats de l’étude indiquent que « les facteurs exogènes/environnementaux ont été sous-estimés, et la génétique sur-estimée, en ce qui concerne leurs rôles dans les troubles du spectre autistique ». Une autre étude qui inclue des familles avec deux frères et sœurs affectés de TSA (publiée dans Nature Medicine en 2015), souligne de même « l’hétérogénéité  génétique substantielle » dans les TSA, suggérant de nouveau que les risques environnementaux ou autres facteurs de risques partagés l’emportent sur l’hérédité.

… les facteurs exogènes ont été sous-estimés, et la génétique sur-estimée, en ce qui concerne leurs rôles dans les troubles du spectre autistique ….

Pour être honnête, le débat de Belluz  acquiesce la perspective du lien génétique – environnement dans les causes de l’autisme en affirmant « qu’une prédisposition ou mutation génétique sous-jacente »  doit en général entrer en réaction avec des déclencheurs exogènes pour donner naissance à des TSA. Cependant, Belluz caractérise la recherche concernant les facteurs exogènes des TSA de « flous, troubles, mêlés et non solides ». Belluz cite également une étude qui, selon elle, voit des variantes génétiques partagées dans des familles comme » certainement plus importantes » que des facteurs exogènes partagés.

Quoiqu’il en soit, l’article souligne les interactions gènes-environnement et conclue que «  la quantités des preuves soutenant la contribution significative de facteurs exogènes à l’autisme » démontre que «  la recherche sur ces facteurs devrait être renforcée ».

Un article pivot publié en 2017 va plus loin, affirmant que « le terme hérédité, tel qu’il est utilisé de nos jours dans la génétique comportementale, est l’un des plus trompeurs dans l’histoire de la science ». Les deux auteurs de l’article argumentent contre «  la supposition profondément imparfaite » que «  les influences génétiques pourraient être séparées de leur contexte». Selon ces auteurs « la biologie contemporaine a démontré sans le moindre doute que toutes les caractéristiques sont le fruit d’interactions entre facteurs génétiques et non-génétiques qui se produisent à chaque instant du développement. En d’autres termes, l’influence purement génétique  n’existe tout simplement pas [souligné dans l’original]. Autrement dit, l’article suggère que » cela a peu de sens d’essayer de quantifier l’importance relative de deux facteurs différents interagissant [dynamiquement] pour produire un résultat ».

Belluz est encline à soutenir l’idée que les facteurs environnementaux tels que » la pollution atmosphérique, les pesticides, les antidépresseurs et les virus » sont susceptibles de contribuer à l’autisme, mais elle rejette catégoriquement la possibilité d’une quelconque association entre les TSA et la quasi douzaine de vaccins (contenant 16 antigènes distincts) actuellement inclus dans le programme de vaccination de l’enfance aux US. Belluz affirme que »les vaccins ne seraient pas la bonne explication pour l’autisme, et que nous devrions abandonner cette idée ». Cette attitude est franchement insincère (ou pire), au vu de ce que nous savons à propos de la neurotoxicité des ingrédients des vaccins tels que l’aluminium et le conservateur thimerosal contenant du mercure, (toujours employé dans les vaccins contre la grippe). Des journaux de référence ont publié en 2004 et en 2012 des recherches montrant méticuleusement des parallèles entre les effets sur le cerveau d’intoxications au mercure et les pathologies du cerveau relatives aux TSA. Afin d’appuyer son idée, Belluz cite une étude frauduleuse dont le coauteur est le chercheur criminel danois Poul Thorsen, un fugitif de la justice qui a été accusé de voler l’argent des bourses de recherche des Centres de Prévention et de Contrôle des maladies (CDC) et sa collègue et amie peu éthique, Diana Schendel.

…Des journaux de référence ont publié en 2004 et en 2012 des recherches démontrant méticuleusement des parallèles entre les effets sur le cerveau d’intoxications au mercure et les pathologies du cerveau relatives aux TSA…

Restant fixée sur la génétique, Belluz ignore également les multiples preuves se recoupant mettant en évidence des liens entre l’autisme et des défis immunitaires. Il est par exemple  biologiquement plausible que le lourd (en nombre comme en fréquence) calendrier de vaccination déclenche une surcharge immunitaire  qui contribue à l’autisme tout autant qu’à d’autres maladies inflammatoires.

Une autre recherche importante , menée par le regretté neuroscientifique Pate Patterson, a démontré que des défis infligés au système immunitaire d’une mère – tels que la vaccination contre la grippe ou le Tdap (tétanos-diphtérie-pertussis) couramment injectés à des femmes enceintes – peuvent conduire à des « modifications à vie du système immunitaire de l’enfant » et cette réponse immunitaire peut affecter le cerveau de l’enfant. De surcroît, un article sur l’immunotoxicité développementale (définie comme « perturbation écologiquement induite du développement immunitaire aboutissant à des résultats défavorables »)  du chercheur de l’université Cornell Rodney Dietert, fait remarquer que l’immunotoxicité développementale peut se produire à des niveaux d’exposition inférieurs à ceux observés pour les adultes et peut également conduire à des dysfonctions qui demeurent latentes jusqu’à ce qu’elles soient déclenchées par un événement tel qu’une vaccination.

…..Il est (…)biologiquement plausible que le lourd (en nombre comme en fréquence) calendrier de vaccination déclenche une surcharge immunitaire  qui contribue à l’autisme tout autant qu’à d’autres maladies inflammatoires.

Vox affirme fièrement que son devoir est de fournir « le contexte » et un « aperçu » afin que les lecteurs puissent saisir la signification de la science et «  tout le reste qui compte ». Belluz elle même se plaint du «  manque de transparence dans les affaires concernant la médecine et la régulation de la santé » (bien qu’elle en fasse autant dans un article qui fustige quiconque ose mettre en doute la sécurité du vaccin HPV). Tout en lançant un appel aux journalistes pour qu’ils dénoncent les faits à propos de la santé de la même façon que pour la justice ou défense, l’article de Belluz sur la génétique de l’autisme ne fait malheureusement que répéter le vieux refrain fatigué qui a aidé l’industrie pharmaceutique et chimique à éluder la culpabilité  et accuse simplement les victimes.

Traduction : Tatiana

Source: https://worldmercuryproject.org/news/hiding-behind-genetics-avoid-culpability-environmental-causes-autism/

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